Fatigue : pister la carence en fer

news La carence en fer serait largement sous-diagnostiquée chez les femmes, alors qu’elle constitue une source importante de fatigue.

C’est la conclusion majeure d’une étude réalisée en France, auprès de femmes âgées de 18 à 53 ans, qui s’étaient adressées à un médecin en raison d’une fatigue persistante. Aucune d’entre elles ne souffrait d’anémie, mais toutes, par contre, présentaient un faible taux de ferritine (une protéine qui permet le stockage du fer dans l’organisme et un indicateur précoce d’une carence).

Les chercheurs ont constitué deux groupes : dans l’un, les dames ont reçu, durant trois mois, une supplémentation en fer, dans l’autre un placebo (substance chimiquement inactive). Il apparaît que les compléments de fer améliorent sensiblement le « score de fatigue » ; encore que l’effet placebo, dans le second groupe, était loin d’être négligeable. Les chercheurs insistent lourdement sur le fait qu’il est formellement déconseillé de prendre des suppléments en fer pour combattre la fatigue sans avoir au préalable consulté un médecin (en raison des risques d’effets indésirables sérieux).
Les femmes en âge de procréer – leurs réserves s’épuisent plus vite - sont en tout cas invitées à privilégier une alimentation riche en fer et en vitamine C (qui favorise l’absorption du fer).

Un article sur le sujet a été publié dans la revue « Canadian Medical Association Journal ».



Dernière mise à jour: juillet 2022

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