Gueule de bois : la cigarette, c'est le coup de massue

news Les mécanismes de la gueule de bois (ou veisalgie) ne sont pas complètement élucidés. Mais une chose paraît sûre : fumer lorsqu’on boit de l’alcool complique tout.

Cela peut paraître surprenant, mais on ne connaît pas précisément la cascade d’événements physiologiques qui aboutissent à la gueule de bois. Elle est bien sûr directement liée à la consommation de boissons alcoolisées, et repose sur la combinaison d’une série de processus qui restent à déterminer avec précision. C’est dans ce contexte que s’inscrit cette étude réalisée par une équipe de l’université Providence (Rhode Island).

Les auteurs ont procédé en recrutant quelques centaines d’étudiants, auxquels il a été demandé de remplir, tous les jours pendant deux mois, un journal relatant leur consommation d’alcool et de tabac et les épisodes (fréquence, intensité…) de gueule de bois.

Résultat : l’association cigarette-alcool (surtout lorsqu’on boit beaucoup en un court laps de temps : le « binge drinking ») accentue considérablement la sévérité des douloureux symptômes du « lendemain de la veille ». Il serait d’ailleurs intéressant de se pencher aussi sur l’influence du tabagisme passif (inhalation de la fumée ambiante), ce que cette étude n’a pas fait.

Enfin, sachant que chez les fumeurs l’alcool appelle la cigarette, on se demande comment sortir de ce cercle vicieux.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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