Cancer du poumon : le scanner réduit la mortalité

news Lorsqu’il est utilisé sur des patients à haut risque, le scanner à faible dose montre une bonne efficacité dans le dépistage du cancer pulmonaire.

Ce scanner émet en fait 10% de la dose d’irradiation d'un CT-scan thoracique classique, tout en offrant une très bonne qualité d’image. Un programme américain de dépistage indique que le recours à cet outil permet de diminuer de 20% la mortalité liée au cancer du poumon, par rapport à la radiographie thoracique.

Pour une population à haut risque


Comme l’explique en substance le Dr Béatrice Vuaille (Journal international de médecine), la démonstration vaut pour une population définie, à haut risque : les fumeurs, ou qui ont arrêté depuis peu, âgés de plus de 55 ans. Certains experts réfléchissent à un affinement de ces critères. Le Dr Vuaille poursuit : « Il est possible de cibler plus étroitement, sans perdre le bénéfice du dépistage en termes de santé publique ».

Une équipe US, coordonnée par l’Institut national du cancer, avance dans cette voie, qui restreindrait le scanner à faible dose aux 60% de patients – au sein du groupe à haut risque - avec les plus fortes probabilités de décès par cancer pulmonaire dans les années à venir. Au-delà des critères âge/tabac, d’autres paramètres devraient être pris en considération, à l’instar des comorbidités (autres troubles de santé), des antécédents médicaux... Il est important que cette approche soit affinée, afin de mieux renseigner les médecins et leurs patients sur l’opportunité de recourir à cette méthode de dépistage.

Source: The New England Journal of Medicine (www.nejm.org)

Dernière mise à jour: avril 2022

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