Mortalité : les bienfaits du poisson… s’il n’est pas frit

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news La consommation de poisson exerce un effet protecteur contre la mortalité prématurée, et ceci est particulièrement vrai pour les espèces fournissant des taux importants d’oméga-3. Mais gare à la friture.

Les recommandations nutritionnelles incitent à manger régulièrement du poisson, deux ou trois portions par semaine, dont au moins une de poisson gras (sardine, maquereau, hareng, saumon…), dont on connaît la teneur élevée en acides gras oméga-3 à longue chaîne (EPA et DHA). Toutefois, indique cette équipe chinoise (université du Zhejiang), l’association entre la consommation de poisson et la mortalité reste « peu claire ». Les chercheurs ont examiné des données concernant quelque 420.000 personnes, suivies pendant une vingtaine d’années, en s’intéressant à leurs habitudes nutritionnelles, et en particulier à la place du poisson dans leur alimentation.

Que constate-t-on ?

Chez les hommes. Par rapport à ceux qui en mangent le moins, les plus gros consommateurs de poisson et d’oméga-3 à longue chaîne présentent un risque de mortalité prématurée toutes causes confondues réduit de 9%, de 10% pour la mortalité cardiovasculaire, de 6% pour la mortalité par cancer, de 20% pour celle par maladie respiratoire et de 37% par maladie chronique du foie.

Chez les femmes. Le risque de mortalité prématurée toutes causes confondues est réduit de 8%, de 10% pour cause cardiovasculaire et de 38% à la suite de la maladie d’Alzheimer.

Mais attention : ce bénéfice ne s’observe plus si l’essentiel du poisson est consommé frit, et au contraire, chez la femme en tout cas, ce mode de préparation accroît le risque de mortalité prématurée. Les auteurs concluent : « La consommation de poisson et d’acides gras oméga-3 à longue chaîne est associée de manière robuste à une baisse du risque de mortalité prématurée. Ces résultats confortent les recommandations nutritionnelles actuelles, qui devraient néanmoins déconseiller de consommer le poisson frit », et en tout cas insister pour en limiter autant que possible la quantité.

Source: Journal of Internal Medicine (https://onlinelibrary.wiley)

Dernière mise à jour: septembre 2018

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