Chef, leader, meneur… : pourquoi lui et pas moi ?

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news Pourquoi certains sont-ils « naturellement » des leaders, alors que d’autres expriment une réelle aversion face à ce type de responsabilité ?

Une équipe suisse (université de Zurich) a approfondi cette question qui, finalement, nous concerne tous, puisqu’à des degrés divers, chacun se situe dans ce spectre. Les chercheurs ont réalisé une expérience consistant à demander à des volontaires de prendre des décisions avec des répercussions soit pour eux seuls, soit pour l’ensemble du groupe. Ils pouvaient décider d’eux-mêmes, ou renvoyer la décision au groupe. Pendant la prise de décision, l’activité du cerveau a été observée par imagerie médicale (IRMf).

Que constate-t-on ?

L’appétit ou l’aversion pour la responsabilité constitue l’élément clé qui différencie les « leaders » et ceux qui ne le sont pas. Et en affinant, on constate que la réticence à assumer ces responsabilités est d’autant plus forte que le bien-être du groupe est en jeu. Dans ce cas, la personne exige des certitudes - ce qui implique des hésitations - afin de faire le meilleur choix pour les autres, ce qui n’est pas le cas (ou beaucoup moins) du leader, pour qui ces considérations ne sont pas aussi déterminantes.

L’observation de l’activité cérébrale des uns et des autres fournit des données (encore préliminaires) sur les bases neurobiologiques de la variabilité individuelle à l’aversion pour la responsabilité et l’attrait pour le leadership.

Source: Science (www.sciencemag.org)

Dernière mise à jour: novembre 2018

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