Puberté précoce : des risques… psychiatriques !

news Les jeunes filles à maturation pubertaire précoce rencontrent davantage de problèmes psychosociaux que les autres, affirme une étude publiée dans le Journal américain de psychiatrie. La puberté précoce constitue donc un facteur de risque notable, qui perdure durant l’adolescence, et s’atténue à l’âge adulte.

L’enquête a porté sur un panel incluant 1073 participantes, âgées de 9 à 21 ans, et résidant en Caroline du Nord (Etats-Unis). Leur maturation pubertaire a été estimée en fonction du moment de la survenue des premières règles, et sur base d’une grille d’évaluation. Les résultats mettent en évidence les répercussions aggravantes de la puberté précoce sur le développement de la personnalité, avec en particulier une fragilité accrue face à la toxicomanie, à l’isolement social ou aux troubles psychiatriques. En fait, la précocité de la puberté ne serait pas la cause directe de ces problèmes, mais les amplifierait et/ou leur dégagerait un terrain favorable. Il apparaît ainsi qu’une puberté précoce s’accompagne d’une probabilité de grossesse plus élevée (avec les soucis que cela engendre à l’adolescence) et d’une activité sexuelle plus soutenue et plus diversifiée (facteur de risque de MST). Ces jeunes filles devraient donc bénéficier d’une attention et d’un accompagnement particuliers. A l’âge adulte, ces problèmes s’atténuent, même si ces femmes présentent une plus grande vulnérabilité face à la dépression, en raison sans doute des soucis rencontrés par le passé.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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