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Le flair du chien pour détecter le cancer de la prostate
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Aspirant, c’est le nom du berger malinois, dressé à la base militaire d’Orléans (France), et qui est capable de flairer parmi une série d’échantillons d’urine ceux qui correspondent à un patient souffrant du cancer de la prostate.
L’expérience a en fait débuté en 2007, dans le service du Pr Cussenot, spécialiste du cancer de la prostate à l’Hôpital Tenon (Paris). Pour dresser le chien, l’odeur d’urine de personnes malades a été associée à une récompense (la balle préférée de l’animal, en fait). Peu à peu, cela n’a plus été nécessaire, et Aspirant est à présent capable de distinguer les échantillons « cancéreux » des prélèvements « sains », et ceci avec un taux de succès tournant autour des 90%. Le berger malinois a même réagi à un échantillon que le laboratoire considérait sain, et qui s’est révélé « malade » après une nouvelle analyse : le patient débutait un cancer de la prostate non encore diagnostiqué !
L’objectif consiste à présent à isoler les molécules odorantes identifiées par le chien, dans le but de mettre au point un réactif chimique qui pourrait être utilisé comme outil de diagnostic précoce par simple test urinaire. Le Pr Cussenot rappelle qu’il a déjà démontré que les chiens pouvaient détecter des cancers de la peau et des tumeurs pulmonaires.