L’alimentation du chat âgé

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L’alimentation du chat âgé

dossier Le vieillissement du chat s’accompagne d’une modification de ses besoins nutritionnels. Il est important d’en tenir compte afin de préserver son état de santé.

Selon les races et les particularités de l’animal, ces changements interviennent aux alentours de l’âge de 8-10 ans. Le chat réduit son activité, son métabolisme ralentit, et on considère que ses besoins énergétiques vont être inférieurs de 20% par rapport à un adulte plus jeune. Si l’alimentation n’est pas adaptée, cela peut induire deux grands types de conséquences : une prise de poids (potentiellement massive) et l’aggravation de soucis physiques liés à l’âge (articulations, reins, cœur…).

Les nutriments

Les protéines. Il est fondamental, quel que soit l’âge, que le chat consomme des protéines de qualité. Toutefois, il faut surveiller les quantités, puisque les excès risquent d’affecter la fonction rénale. Celle-ci étant déjà fragilisée chez le chat vieillissant, des contrôles périodiques sont indiqués.
Les graisses. Trop de lipides exposent à un risque sérieux de surpoids. Ici aussi, la qualité prime : les acides gras essentiels de type oméga-3 et oméga-6 sont bénéfiques pour toute une série d’organes et de fonctions, tout comme pour la beauté du poil. Les suppléments ne sont pas indispensables, sauf carence dans l’alimentation de base.
Les sucres. Tout doux sur les glucides, peu importe l’âge du chat d’ailleurs. Chez les plus vieux, le diabète menace, ce qui renforce la nécessité de se montrer vigilant.
Les vitamines. Elles sont habituellement présentes à suffisance dans l’alimentation. Néanmoins, il peut être utile de renforcer les apports en vitamine E, à l’effet antioxydant.
Les minéraux. A la fois nécessaires et potentiellement délétères. Le calcium et le magnésium peuvent provoquer des calculs urinaires, alors que le phosphore peut compromettre le bon fonctionnement des reins. Les apports doivent être très bien équilibrés.

Les types d’alimentation

La gamelle maison. Les préparations à base de produits frais sont intéressantes, pour autant que les repas soient parfaitement équilibrés, ce qui n’est pas un exercice facile. Trop de graisses par-ci, pas assez de vitamines par-là : ces déséquilibres sont nuisibles, singulièrement pour les chats âgés. Ceci étant, dans la mesure où ils sont plus difficiles, plus délicats face à la nourriture, les repas maison peuvent répondre à leurs attentes. Il est utile d’évoquer alors avec un vétérinaire l’intérêt de supplémentations.
Les croquettes. Une bonne solution, d’autant que les fabricants adaptent la composition en fonction des besoins nutritionnels liés aux différentes catégories d’âge. Pour un vieux chat, la teneur en lipides et en minéraux sera plus faible. L’avantage des croquettes porte aussi sur le fait qu’elles restent à disposition sans risque de se dégrader, que le chat s’alimente quand il le souhaite (le chat âgé étant plus capricieux, ce n’est pas à négliger) et qu’elles participent au maintien de la santé bucco-dentaire.
La pâtée (en conserve). Elle peut être indiquée dans trois situations : si le chat souffre de difficultés de mastication, s’il a tendance à boire peu et/ou en cas d’administration d’un traitement médicamenteux (il sera plus facile de le lui faire avaler en le mélangeant à la pâtée).

Les incontournables

• Fractionner les repas, laisser le chat manger selon ses envies, mais tout en contrôlant la ration totale quotidienne.
• Ne pas lui présenter des restes de table.
• Proposer de la nourriture à température ambiante (la pâtée sera donc sortie du réfrigérateur suffisamment longtemps à l’avance).
• Nettoyer la gamelle très régulièrement.
• De l’eau fraîche en permanence.



Dernière mise à jour: janvier 2024
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