Sommeil : attention aux difficultés à s’endormir

123-slapen-vr-wekker.jpg

news On sait de longue date que les troubles du sommeil contribuent à augmenter le risque de maladie cardiaque. Cette étude insiste sur l’importance de la durée d’endormissement.

La mauvaise qualité du sommeil est associée à la maladie cardiovasculaire et au diabète de type 2, tout comme à une série de problèmes psychologiques. Ces chercheurs américains (Duke University) ont constitué un groupe d’hommes et de femmes d’âge moyen, en bonne santé générale, et qui n’avaient jamais été traités pour des plaintes liées au sommeil. Au cours du suivi, les spécialistes ont évalué une série de paramètres comme la durée totale du sommeil, la fréquence des éveils pendant la nuit, ainsi que le délai d’endormissement. Ils se sont également intéressés aux symptômes dépressifs et aux troubles de l'humeur (colère, agressivité....). Enfin, des prélèvements sanguins ont permis d’identifier les marqueurs caractéristiques du risque cardiaque et diabétique.

Que constate-t-on ?

• Qu’à des degrés (très) divers, 40% des participants présentent un trouble du sommeil.
• Que chez les femmes plus que chez les hommes, un mauvais sommeil est étroitement associé à des niveaux plus élevés de problèmes psychologiques (hostilité, anxiété, dépression, colère…).
• Que les femmes les plus affectées par les problèmes de sommeil présentent des taux plus élevés (par rapport aux hommes dans la même situation) des biomarqueurs de la maladie cardiaque et du diabète.
• Que la durée d’endormissement apparaît, chez les unes et les autres, comme le facteur le plus fortement prédictif des risques cardiaques et de diabète.

Les auteurs mettent donc en évidence des différences selon les sexes (qu’ils expliquent par des facteurs hormonaux). Ensuite, sachant que leur étude a regroupé des personnes qui ne se plaignaient pas de problèmes particuliers de sommeil, ils insistent sur le fait qu’il est important de ne pas banaliser – « Ça passera, ce n’est pas grave… » - les anomalies récurrentes, en particulier le temps excessif d’endormissement. Et cette prudence vaut en particulier pour les femmes.

Source: Brain, Behavior and Immunity (www.journals.elsevier.com/b)

Dernière mise à jour: mars 2014

Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ?

Inscrivez-vous ici à notre newsletter.

vous pourrez vous désinscrire quand vous le souhaiterez
Nous traitons vos données personnelles conformément à la politique de confidentialité de Roularta Media Group NV.
volgopfacebook

volgopinstagram