Toilettes de l’école : un cauchemar pour beaucoup d’enfants

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news Lorsque l’hygiène des toilettes à l’école est déplorable, de nombreux enfants, et en particulier les filles, s’exposent à des problèmes urinaires sérieux.

Pour beaucoup d'enfants, les toilettes de l’école, sales et où les grands viennent fumer, sont plus synonymes de stress que d’un réel soulagement, lit-on dans Le Figaro. « Accepterait-on de tels sanitaires sur le lieu de travail ? », interroge le Pr Michel Averous, chef du service d’urologie pédiatrique du CHU de Montpellier. « Comment l’accepter pour ses enfants alors ? ».

Les signes qui doivent alerter les parents


Une enquête indique qu’un écolier sur trois refuserait d’aller aux WC de son établissement scolaire et nombre d’entre eux se retiendraient parce que les sanitaires sont très sales et il n’y a pas toujours de papier. Comme l’explique le Pr Averous, « un enfant doit uriner cinq ou six fois par jour. Se retenir favorise l’émergence de troubles et d’infections urinaires, ainsi qu’un état de constipation chronique du fait de la proximité des sphincters de la vessie et du rectum ». Ces soucis peuvent être détectés par les parents, souligne Le Figaro, car ils sont à l’origine de nombreux symptômes, comme un retour des pipis au lit, des urines malodorantes, des irritations génitales ou encore des douleurs au ventre.

De fait, les filles sont considérablement plus concernées que les garçons par ces troubles. Les lunettes de toilette à l’hygiène suspecte sont la principale cause de leurs réticences, et lorsqu’elles n’y tiennent plus, elles s’efforcent d’aller au plus vite, ne se vident pas comme il faut, ne s’essuient pas de manière satisfaisante, ce qui peut favoriser les infections. Ces mauvaises habitudes de miction peuvent avoir des effets immédiats, mais aussi des conséquences qui perdurent, même à l’âge adulte (cystites à répétition, incontinence, fuites urinaires…).

« Il faut communiquer sur ce problème. Ce n’est pas parce qu’on parle de pipi que c’est honteux. Ce qui est honteux, c’est que ce soit encore tabou ». Et les parents doivent discuter avec les enfants de leurs habitudes urinaires, alors que les directions d’écoles, et les pouvoirs publics, devraient enfin considérer ce problème avec toute l’attention qu’il mérite.

Source: Le Figaro (www.lefigaro.fr)

Dernière mise à jour: août 2016

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