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Diverses mesures permettent de limiter les effets indésirables digestifs d’une supplémentation en fer administrée en cas de carence et d'anémie.
La carence en fer est l’une des causes les plus fréquentes d’anémie chez l’adulte, rappelle la revue médicale Prescrire. Le traitement repose sur l’apport de fer par voie orale, à raison de 100 à 200 mg par jour sous forme de sel ferreux, pendant six à huit semaines, voire encore trois à six mois pour reconstituer le stock optimal de fer. Le fer oral expose fréquemment à des effets indésirables digestifs : douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée, constipation…
Ces troubles peuvent être atténués en débutant le traitement par une faible dose quotidienne, à augmenter progressivement sur quatre ou cinq jours, et en fractionnant la dose en plusieurs prises à prendre au cours ou juste après un repas. Afin de prévenir le risque d’ulcérations digestives, il faut avaler le médicament en position assise ou debout avec un grand verre d’eau, et attendre au moins une demi-heure avant de s’allonger, surtout s’il s’agit de gélules.
Une coloration noirâtre des dents, réversible, est observée avec les formes liquides ou quand les comprimés sont sucés, croqués ou gardés dans la bouche. Cette coloration peut être évitée, ou limitée, en diluant les formes liquides dans de l’eau, en utilisant une paille, ou en se rinçant la bouche après ingestion. La coloration des matières fécales en gris foncé ou en noir est sans conséquence.
Enfin, le fer en excès n’étant pas éliminé de l’organisme, il est essentiel de faire très attention au risque de surdose aiguë ou chronique, qui expose à des intoxications graves. Il est indispensable de ne pas laisser des médicaments contenant du fer à portée des enfants. En dernier recours, ajoute Prescrire, quand le fer oral est mal toléré, le fer intraveineux est une option.
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