Maladie mentale : le soutien des chiens et des chats

123-dieren-hond-10-24.jpg

news La présence d’un animal de compagnie, en particulier un chien ou un chat, contribue au bien-être des personnes souffrant d’un trouble mental.

Cette équipe britannique (université de Manchester) a conduit son étude auprès de patients adultes traités pour des troubles mentaux de longue durée. Ils étaient pris en charge dans deux hôpitaux situés au nord et au sud de l’Angleterre, mais vivaient à domicile. Les problèmes mentaux étaient divers : schizophrénie, psychose, dépression, anxiété chronique, syndrome maniaco-dépressif (trouble bipolaire)… Tous partageaient leur existence avec un animal de compagnie, un chien ou un chat dans la grande majorité des cas.

Les chercheurs ont conduit des entretiens au cours desquels il était notamment demandé à ces patients de situer l’importance de leurs liens affectifs dans trois cercles concentriques, le premier (au centre) étant celui auquel ils accordaient le plus d’importance. Amis, famille, médecins (dont les psychiatres), professionnels de la santé de manière générale, connaissances, animal de compagnie… : où les situent-ils ?

Le résultat montre que la majorité des patients (60%) placent l’animal dans le premier cercle et 20% dans le second, en insistant sur le sentiment de sécurité, d’intimité et de réconfort qui se noue entre l’homme et l’animal, celui-ci représentant une source de distraction par rapport aux symptômes et d’atténuation des expériences désagréables associées à la maladie, alors qu’il incite aux activités physiques et sociales. Les liens avec l’animal de compagnie sont décrits comme naturels, spontanés et bénéfiques, alors qu’ils sont souvent perçus comme limités ou difficiles avec les membres humains du réseau relationnel.

Les spécialistes expliquent que malgré ces aspects extrêmement positifs, les animaux de compagnie ne sont jamais ou quasiment jamais considérés par les thérapeutes comme une partie intégrante de la prise en charge du patient, et ils ne leur accordent qu’un intérêt marginal. Or, ajoutent-ils, ces animaux peuvent jouer un rôle clé dans la gestion quotidienne de la maladie mentale, et ils invitent leurs confrères, lorsque les circonstances le permettent, à encourager la présence d’un animal de compagnie auprès de ces patients.

Source: BMC Psychiatry (https://bmcpsychiatry.biome)

Dernière mise à jour: février 2017

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