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Exercice physique : arrêter, ce n'est pas bon pour le moral
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L’arrêt brutal de l’activité physique se traduit fréquemment par des troubles de l’humeur, avec l’apparition de symptômes dépressifs.
L’association entre l’exercice physique régulier et la santé mentale est bien connue : le sport améliore l’humeur. Mais qu’en est-il en cas d’interruption ? Une équipe australienne (université d’AdéIaïde) a réalisé une méta-analyse d’études antérieures, qui avaient concerné des pratiquants amenés à arrêter leur activité physique pour une période, selon les cas, de trois jours à deux semaines. Ce n’est pas grand-chose ? Pourtant, toutes les études examinées ici montrent que très vite après l’arrêt, l’humeur a tendance à décliner, avec l’émergence de symptômes dépressifs. Rien de catastrophique, pas une « vraie » dépression, mais une sorte de blues, qui semble davantage affecter les femmes que les hommes.
Les chercheurs indiquent que ces observations confirment le lien très clair entre l’activité physique et la santé mentale, que l’exercice peut être très bénéfique pour les personnes souffrant de dépression, et qu’un rythme régulier est nécessaire pour que les bienfaits psychologiques donnent leur plein effet.