news
Il faut prendre des précautions lors de l’utilisation des sprays et des diffuseurs contenant des huiles essentielles, sachant que ces substances ne sont pas sans risque.
L’appel est lancé par l’Agence nationale française de sécurité sanitaire (Anses). Un rapport analyse ainsi les cas d’intoxication dans des conditions pourtant normales d’utilisation, et il met en évidence des irritations des yeux et des voies aériennes (bouche, nez, gorge, larynx et trachée), ainsi que de la toux et des difficultés respiratoires.
Pour la grande majorité des personnes concernées, ces symptômes, probablement liés à la richesse de ces huiles en phénols et en cétones, sont de faible gravité et ils régressent rapidement après l’arrêt de l’exposition. Il faut aussi savoir, poursuit Le Quotidien du Médecin, que ces produits émettent des composés organiques volatils (COV). Quand bien même ils sont d’origine naturelle, ils peuvent présenter des effets irritants ou sensibilisants. En outre, en s’additionnant aux autres sources de COV (mobilier, produits d’entretien, cosmétiques), ils renforcent la pollution de l’air intérieur (c’est l’occasion de rappeler l’importance d’une bonne aération de l’habitation).
L’Anses appelle donc à la prudence, en particulier pour les personnes qui présentent une maladie respiratoire chronique ou une infection respiratoire, et pour les jeunes enfants (les flacons doivent être gardés hors de leur portée). Dans tous les cas, il faut respecter à la lettre les précautions d’utilisation.
Voir aussi l'article : Huiles essentielles : les précautions au soleil
 |
 |
