Hormone de croissance : appel à la prudence

news L’administration d’hormones de croissance synthétique, pour des raisons médicales, s’accompagnerait d’un risque accru de mortalité. C’est du moins le constat « observationnel » posé par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, qui indique qu’il n’est pas possible, en l’état, d’établir un lien de cause à effet. D’autres recherches sont donc nécessaires.

Ces résultats résultent de l’analyse de données portant sur quelque 7.000 patients traités, entre 1985 et 1996, avec des hormones de croissance synthétiques. Ils présentaient soit un retard de croissance lié à un déficit en hormone de croissance, soit une petite taille dont la cause était inconnue. Parmi ces patients, 93 décès ont été notifiés, contre 70 dans un groupe de référence (une population non traitée par hormone de croissance, donc). Le risque de surmortalité est particulièrement élevé chez les sujets ayant reçu des doses supérieures à celles qui sont aujourd’hui recommandées. L’excès de mortalité semble essentiellement lié à des accidents vasculaires cérébraux et à des tumeurs osseuses. Rappelons donc que le lien de causalité n’a pas été démontré. D’autres facteurs non encore identifiés interviennent-ils ? Peut-être. L’Agence de sécurité sanitaire appelle en tout cas les médecins à respecter très précisément les doses conseillées, et à réserver ce traitement aux enfants dont il est établi qu’ils souffrent d’un déficit en hormone de croissance.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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