- dossierMounjaro pour perdre du poids : disponible en Belgique
- dossierRégime sans sucre : bienfaits et liste des aliments autorisés
- dossierDDM et DLC : quels aliments peut-on encore manger après la date de péremption ?
- dossierBeurre clarifié : c'est quoi, quels avantages et comment le préparer ?
- dossierFaut-il laver le poulet avant de le cuire ?
Les 3 habitudes alimentaires les plus en cause dans l’augmentation des cas de diabète de type 2
news Au cours des 40 dernières années, les cas de diabète et d’obésité ont explosé partout dans le monde. Notre hygiène de vie et en particulier notre alimentation sont aujourd’hui responsables de 70% des nouveaux diagnostics de diabète de type 2. Une étude s’est penchée sur l’évolution des habitudes alimentaires dans 184 pays durant ce laps de temps. Elle a pu mettre le doigt sur les facteurs les plus en cause dans l’augmentation des cas de diabète de type 2.
Voir aussi l'article : Lutter contre le diabète de type 2: Faites du sport
Le diabète de type 2 se caractérise par la résistance des cellules de l'organisme à l'insuline. Cette hormone fabriquée par le pancréas est responsable de la régulation du taux de glucides dans le sang. Entre 1990 et 2018, le nombre de cas a littéralement explosé partout dans le monde.
Aujourd’hui (chiffres de 2018), les chercheurs de la Friedman School of Nutrition Science and Policy de l'Université Tufts estiment que 7 diagnostics de diabète de type 2 sur 10 (en 2018) sont liés au régime alimentaire des malades. Soit 14.1 millions de nouveaux cas pour l’année 2018. Ils ont pu identifier quelles étaient les denrées qui avaient le plus d’impact sur l’apparition de la maladie.
3 groupes d'aliments identifiés
Sur les 11 facteurs alimentaires pris en compte, trois ont contribué de manière considérable à l’augmentation de l’incidence mondiale du diabète de type 2 :
- Une consommation insuffisante de céréales complètes,
- Une consommation excessive de céréales raffinées : la farine blanche, le riz blanc, les pâtes blanches…
- Une surconsommation de viandes transformées et de viandes rouges non transformées : en moyenne, dans tous les pays inclus dans l’étude, les gens consomment en moyenne 56,5 g de viande par jour. Or l’apport optimal serait de 14,3 g par jour.
Les autres facteurs ont eu moins d’impact sur les nouveaux cas de maladie. À savoir :
- un excès de jus de fruits
- un excès de pommes de terre
- un apport insuffisant de yaourt
- un apport insuffisant de fruits, de légumes, de noix ou de graines
Voir aussi l'article : Céréales raffinées : quel risque santé à partir de quelle quantité ?
Des glucides de mauvaise qualité
« Notre étude suggère que la mauvaise qualité des glucides est l'un des principaux facteurs du diabète de type 2 attribuable à l'alimentation dans le monde, avec d'importantes variations selon les pays et dans le temps », déclare l'auteur principal, le professeur Dariush Mozaffarian. « Ces nouveaux résultats révèlent des domaines critiques sur lesquels il convient de se concentrer au niveau national et mondial pour améliorer la nutrition et réduire le fardeau dévastateur du diabète ».
Voir aussi l'article : Sucres: glucose, dextrose, fructose, lactose, sucrose et saccharose
Quelle est la population la plus concernée par ces observations ?
L’analyse a révélé qu’une mauvaise alimentation est à l’origine d’une plus grande proportion d’incidence totale du diabète de type 2 chez les hommes que chez les femmes, chez les jeunes adultes par rapport aux adultes plus âgés, et chez les résidents urbains par rapport aux résidents ruraux au niveau mondial.
L'Europe (centrale et orientale) et l'Asie centrale, en particulier la Pologne et la Russie, où l'alimentation est généralement riche en viande rouge, en viande transformée et en pommes de terre, ont enregistré le plus grand nombre de cas de diabète de type 2 liés à l'alimentation. L'incidence était également élevée en Amérique latine et dans les Caraïbes, en particulier en Colombie et au Mexique, en raison d'une consommation élevée de boissons sucrées, de viande transformée et d'une faible consommation de céréales complètes.
Voir aussi l'article : Trop de viande rouge : pourquoi c'est mauvais pour le cœur et les artères