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Déclin de la mémoire : les aliments résistent à l'oubli
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Les personnes dont la mémoire est altérée en raison d’un processus neurodégénératif, comme la maladie d’Alzheimer, maintiennent néanmoins plus longtemps la perception et la compréhension des informations liées à l’alimentation.
Une équipe italienne (université de Trieste) a observé ce phénomène en réalisant des tests sur deux groupes de patients présentant un déclin cognitif et un groupe contrôle sans trouble de ce type. Les spécialistes ont évalué la capacité de reconnaissance visuelle des aliments, et leur compréhension.
Le résultat montre que malgré un déclin global des capacités, dont la mémoire, les connaissances lexicales et sémantiques en rapport avec l’alimentation restent - relativement - bien préservées dans les deux groupes de patients, indique Le Généraliste, et dans les trois groupes, les informations relatives à la nourriture sont traitées plus rapidement par le cerveau que n’importe quelle autre.
Comme l’explique l’un des chercheurs, « il n’est pas difficile d’imaginer comment la pression évolutive peut conduire à un renforcement des processus cognitifs liés à la reconnaissance rapide de ce qui demeure probablement le stimulus le plus important pour la survie : la nourriture ». La littérature scientifique indique d’ailleurs que les noms des aliments les plus caloriques sont appris tôt dans la vie, et on a également remarqué que la perception de l’apport calorique de chaque aliment est proportionnelle à la vitesse à laquelle nous parvenons à les nommer. Plus un aliment semble calorique, plus le processus cognitif qui permet de le reconnaître est préservé.