news
Les bienfaits du régime méditerranéen (ou crétois) sont bien établis. Et pour le régime nordique ?
Des chercheurs de l’université de Lund (Suède) et de Kuopio (Finlande) ont conduit leur étude auprès de volontaires âgés en moyenne de 55 ans, avec un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30 et présentant un syndrome métabolique, qui inclut au moins trois des problèmes suivants : une hypercholestérolémie (avec un faible taux de HDL, le « bon » cholestérol et/ou trop de triglycérides), une hypertension, un excès de poids (en particulier une obésité abdominale), une hyperglycémie. Le développement d'un syndrome métabolique expose au risque de diabète de type 2 et aux troubles cardiovasculaires.
Les participants ont été répartis en deux groupes et suivis durant quatre à six mois. Les uns ont été soumis à un régime nordique sain (défini ici comme reposant sur les baies, les légumineuses, les céréales complètes, le gibier, le poisson gras et l’huile de colza) et les autres à une alimentation a priori moins favorable (davantage de beurre, moins de baies et de légumes, de la viande rouge à volonté et du pain blanc). Les apports caloriques étaient similaires de part et d’autre.
Résultat : les spécialistes observent un effet limité du régime nordique sain sur le mauvais cholestérol et un certain bénéfice sur un marqueur spécifique de l’inflammation (associé au pré-diabète). Rien, par contre, en ce qui concerne la pression sanguine, la sensibilité à l'insuline et le poids.
A choisir, et au regard de ces données, les habitudes nutritionnelles méditerranéennes paraissent plus bénéfiques (l'huile d'olive joue un rôle-clé), ce qui n'empêche évidemment pas de retenir ce que le régime nordique a de bon à offrir.
 |
 |
