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Ce soleil, mais que ça fait du bien !
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Un temps doux, un ciel clément, une belle luminosité, et le moral est regonflé à bloc. Après de longs mois marqués par une météo particulièrement défavorable, nos organismes sont devenus de véritables éponges disposées à absorber toutes les stimulations positives.
En fait, les effets sont autant psychologiques que physiques, et les uns complètent les autres.
La luminosité agit sur nos rythmes biologiques : lorsque le ciel est dégagé dès le matin, au lever du soleil, la phase entre l’état de sommeil et de veille se déroule de manière beaucoup plus naturelle, plus souple, plus harmonieuse. Un simple coup d'oeil par la fenêtre suffit : la nuit est derrière nous, la journée vient de démarrer et le corps est prêt à l’aborder « frais et dispo ».
Cette clarté produit un autre effet, aux répercussions importantes : nous percevons différemment notre environnement, les choses qui nous entourent, les formes, les couleurs. Cette composante esthétique, cette sensation que tout est soudainement devenu plus beau, plus agréable à regarder, nous apporte un réel sentiment de bien-être.
Et puis, le regain de bonne humeur que l’on ressent est partagé par les autres, ce qui contribue à améliorer les relations sociales. Au boulot, les collègues paraissent moins maussades ; dans les transports en commun, il règne une ambiance moins glaciale.
Sur un plan physiologique, la lumière agit de manière particulièrement bénéfique. La synthèse de la vitamine D se produit sous l’action des ultraviolets B. Cette hormone est importante pour de nombreuses fonctions organiques (osseuses, en particulier), mais des indices donnent à penser qu’une carence pourrait aussi intervenir dans des processus psychologiques (comme la dépression saisonnière). Les rayons du soleil agissent aussi sur la production de dopamine, de sérotonine, d’endorphine et, bien sûr, de mélatonine ; autant de médiateurs cruciaux de l’horloge biologique ou de l’humeur.
On comprend mieux pourquoi après le long tunnel hivernal et un printemps pour le moins décevant, nos organismes savourent à ce point ces journées agréables, qui en appellent beaucoup d'autres.