L'homme qui tombe amoureux rêve d’un bébé

news L’activité cérébrale des amoureux indique que le désir - même inconscient - de parentalité est très fort. Et c’est surtout vrai chez les hommes !

Un éventail d’études ont montré que le sentiment amoureux influait notablement sur le fonctionnement du cerveau, et sur divers plans. Ces chercheurs israéliens, attachés à l’université Bar-Ilan (Tel Aviv), ont centré leur attention sur les régions cérébrales associées à la parentalité. Leur expérience a consisté à mesurer l’activité électrique du cerveau, par électroencéphalogramme (EEG), alors que des photos de bébés étaient projetées à un panel de volontaires ; des jeunes parents, des amoureux récents et sans enfant, et des célibataires.

Première observation, assez logique : l’activité cérébrale, dans les zones considérées ici, était plus intense chez les parents et chez les amoureux récents. Plus étonnant, expliquent les spécialistes dans la revue « Biological Psychiatry », les mamans et (encore plus surprenant) les hommes amoureux depuis peu sont plus « réactifs », dans cette configuration, que les pères et les femmes (récemment) amoureuses.

En d’autres termes, le désir d’enfant, ou en tout cas la perspective de parentalité, est profondément et instinctivement ancré dans l’esprit de l’homme qui vient de tomber amoureux. Les réalités de l’existence peuvent moduler cette aspiration, évidemment, mais au départ, elle là, bien présente.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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