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Rester assis, ça ferait grossir les fesses !
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Une expérience réalisée en laboratoire tend à démontrer que la formation des cellules adipeuses est influencée par la pression qui s’exerce sur elles.
Bon : précisons d’emblée qu’extrapoler tels quels ces résultats à l’homme, sans les vérifier par des études complémentaires, serait peut-être aller un peu vite en besogne. Encore que sur le fond, ces travaux réalisés par une équipe de l’université de Tel-Aviv (Israël) mettent en évidence un processus mécanique auquel les cellules graisseuses humaines (les adipocytes) ne devraient pas échapper.
Les chercheurs ont donc procédé en laboratoire, après avoir prélevé sur des souris des pré-adipocytes, que l’on pourrait décrire – pour faire très simple – comme des cellules « neuves » prêtes à stocker la graisse. Ils ont ensuite pratiqué des manipulations complexes, destinées à « nourrir » ces pré-adipocytes (qui formeront alors des cellules adipeuses), tout en les soumettant à des contraintes imitant la pression du poids en position assise. Ils ont alors observé, durant une période d’un mois, comment ces cellules se gorgeaient de graisse. Leur activité a été comparée avec des pré-adipocytes qui n’étaient pas soumis, eux, à ces fameuses contraintes mécaniques.
Résultat (détaillé dans la revue « American Journal of Physiology – Cell Physiology ») : les adipocytes sous pression ont emmagasiné jusqu’à 50% de graisse en plus, et se sont multipliés à un rythme plus rapide que ceux qui évoluaient… en toute liberté.
Pour résumer, les auteurs suggèrent que la pression que nous imposons aux adipocytes des fesses en restant (trop souvent, trop longtemps) assis favorise le développement de la masse graisseuse. Une théorie qui reste à vérifier « in vivo », mais qui, en attendant d’en savoir plus, devrait inciter à ne pas resté scotché sur sa chaise tout au long de la journée…