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Oméga-3 : les micro-algues, bonnes pour la santé et pour l’environnement
news Les poissons gras sont identifiés comme des sources alimentaires riches en oméga-3. On sait moins que les micro-algues en sont d’excellentes pourvoyeuses. Et en plus, par rapport à l’élevage des poissons, leur culture est moins pénalisante pour l’environnement.
Les bienfaits des oméga-3 pour la santé sont bien documentés. Parmi ces acides gras, deux types sont fournis par les animaux marins, en particulier les poissons gras (et leurs huiles) : l’EPA et le DHA. Et parmi les végétaux, seules les micro-algues sont capables de les synthétiser, sachant que ces algues constituent la base de la chaîne alimentaire des océans.
Comme l’explique cette équipe allemande (université Martin Luther), les sources animales d’EPA et de DHA - pêche et élevage de poissons - ne pourront pas répondre à la demande croissante d’oméga-3, et des alternatives doivent être recherchées. D’où le très grand intérêt pour les micro-algues. Question : quel est l’impact de leur culture sur l’environnement ?
Indiscutablement moins néfastes
Les chercheurs ont procédé sur deux espèces : Nannochloropsis sp. et Phaeodactylum (P.) tricornutum. Ils ont utilisé la technique des photobioréacteurs (un système assurant la production de micro-organismes photosynthétiques en suspension dans l’eau), de dimensions diverses et pendant trois saisons différentes. Toute une série de paramètres environnementaux ont été mesurés (émissions de dioxyde de carbone, notamment). Ils ont été comparés avec ceux applicables à l’élevage de poissons gras. Concernant l’empreinte hors site de culture, le transport a été pris en compte (le magasin « théorique » de vente au détail se situait à plusieurs centaines de kilomètres).
Le résultat montre d’abord que la biomasse des micro-algues comme sources d’EPA, de DHA et de protéines exerce un effet similaire ou plus faible sur l’environnement par rapport à la pêche ou à l’élevage des poissons. En termes de pollution, l’impact le plus favorable est établi en comparaison avec la pisciculture. Et quand on rapporte ces données aux apports effectifs en oméga-3 de l’une ou de l’autre source, les micro-algues sont « indiscutablement » moins néfastes pour l’environnement. Rappelons que l’offre de micro-algues se décline sous plusieurs formes, en particulier les huiles et les gélules.
Voir aussi l'article : Oui aux oméga-3, mais qu’en est-il des oméga-6 ?