Comment le moustique vous repère !

news Le moustique femelle est attiré par les émanations de CO2 et les odeurs de la peau, mais pas de n’importe quelle manière.

Des chercheurs de l’université de Californie (Riverside) ont identifié les mécanismes par lesquels le moustique – vecteur de maladies potentiellement gravissimes (paludisme, fièvre jaune, dengue…) – parvient à localiser sa victime, en particulier humaine. Ces recherches pourraient permettre de développer des mesures de protection (des pièges, notamment).

Rappelons tout d’abord que seul le moustique femelle pique, sachant que l’alimentation en sang est nécessaire à la maturation des œufs. On sait de longue date que le CO2 (dioxyde de carbone), émis par la respiration et la transpiration, intervient comme un facteur clé dans le processus de repérage, tout comme l’odeur cutanée, liée à la sudation (plusieurs centaines de substances ont été identifiées comme étant susceptibles d’attirer les moustiques).

Mais comment cela se déroule-t-il, concrètement ?

L'odeur, importante mais pas suffisante

En observant, en laboratoire, le comportement de femelles de l’espèce Aedes aegypti, les spécialistes américains (qui publient leurs conclusions dans le « Journal of Experimental Biology ») ont d’abord déterminé que les émanations de CO2 ne suffisent pas, en elles-mêmes : il faut que le flux soit discontinu – à l’instar du processus d’inspiration-expiration - pour capter l’attention du moustique.

Dans ce contexte, ils ont également constaté qu’une élévation minime des concentrations en CO2 dans l’air ambiant parvenait à susciter une réaction du moustique. Quant à l’odeur corporelle, elle n’est pas suffisante (odeur ne signifie pas proie vivante).

En d’autres termes, comme l’explique Futura Sciences, « le mélange parfait pour attirer le moustique, c’est d’abord un faisceau non continu de C02, auquel viennent ensuite s’ajouter les émanations odorantes d’un hôte. C’est en effet lorsque le moustique approche de sa proie que ces dernières sont importantes, afin de choisir l’endroit exact de la piqûre ».

Et la spécificité de ces odeurs explique la raison pour laquelle, au sein d’un groupe, certains « attirent » autant les moustiques, alors que les autres sont (relativement) épargnés.



Dernière mise à jour: janvier 2015

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