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Photos érotiques : les ados et le « sexting »
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Selon une étude américaine, très peu d’adolescents (1% environ) ont déjà pratiqué le « sexting » ; c’est-à-dire le fait d’envoyer des photos érotiques d’eux-mêmes par GSM ou par ordinateur.
Voilà qui devrait rassurer les parents, légitimement inquiets des dérives dont leurs enfants risquent d’être les victimes. D’autant que de précédentes enquêtes laissaient entendre que 20% des jeunes s’étaient déjà adonnés au « sexting » ; sachant cependant que ces études intégraient des jeunes adultes (dans la vingtaine), et que les photos ne présentaient pas forcément un caractère clairement explicite.
Ici, une équipe de l’université du New Hampshire s’est centrée sur les 10-17 ans. Quelque 1.600 enfants et adolescents, représentatifs de cette population aux Etats-Unis, ont été interviewés, confidentiellement mais avec l’accord des parents. L’intention consistait à déterminer la proportion d’ados qui avaient déjà envoyé, par GSM ou par ordinateur, des photos dénudées d’eux-mêmes (voire d’une autre personne de leur entourage). Et il s’avère, détaillent les chercheurs dans un article publié par la revue « Pediatrics », que le « sexting » concerne directement 1% du panel. On notera, en élargissant le propos, que 7% de ces jeunes indiquent avoir déjà reçu des images de ce type.
Selon Kimberley Mitchell, psychologue et coordinatrice de ces recherches, « on peut déduire de ces résultats que le « sexting » est peu fréquent chez les adolescents, et habituellement peu malveillant ». Ce dernier point est important : si, entre eux, les jeunes ne s’exposent finalement qu’à de faibles risques, la situation est évidemment très différente lorsqu’on considère les dangers extrêmes que font courir les pervers sexuels qui rôdent sur Internet.