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Maux de la grossesse : attention aux conditions de travail
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La fatigue et les troubles du sommeil sont des problèmes fréquents, et potentiellement très invalidants, durant la grossesse. Les conditions de travail jouent un rôle majeur.
Une série d’études ont montré que la poursuite de l’activité professionnelle était bénéfique pour les femmes enceintes. Mais encore faut-il que les conditions de travail (organisation, poste…) soient adaptées, le cas échéant. Une étude norvégienne le montre clairement. Les spécialistes ont suivi quelque 3.000 femmes enceintes et ont considéré la fréquence et la nature des congés maladie intervenus durant la grossesse. La situation en Norvège est particulièrement favorable pour les salariés, qui perçoivent durant ces absences de fortes compensations financières. Cela ne signifie pas qu’ils abusent, mais qu’il leur est plus facile qu’ailleurs de s’absenter, même pour de longues périodes, en cas de problème de santé.
Qu’ont observé les chercheurs ?
• Trois femmes enceintes sur quatre ont pris un congé maladie à un moment donné de leur grossesse.
• La durée moyenne de l’absence était de huit semaines, avec de fortes variations.
• Plus la grossesse avance, plus le nombre d’arrêts est important.
• Les trois principaux motifs sont la fatigue et les troubles du sommeil (35%), les douleurs pelviennes (32%), ainsi que les nausées et les vomissements (23%).
• Les mères qui ont bénéficié d’une adaptation de leurs conditions de travail prennent, en moyenne, des congés maladie d’une durée sensiblement inférieure par rapport à celles qui n’ont pas connu ces ajustements (et ceci est particulièrement significatif pour les diagnostics de fatigue et de troubles du sommeil, surtout en fin de grossesse).
Les auteurs, qui publient ces résultats dans le BJOG (un journal d’obstétrique et de gynécologie), insistent sur la situation spécifique de la Norvège, mais considèrent néanmoins que ces enseignements débordent largement le cadre de ce pays.