Substituts de nicotine : ne tentez pas votre enfant

news Les cas d’enfants intoxiqués par des substituts nicotiniques sont relativement rares mais les conséquences peuvent être très sérieuses. Il faut faire preuve de prudence.

Ces produits ne sont pas systématiquement rangés dans l’armoire à pharmacie, alors que c’est là que doit être leur place, et en tout cas dans un endroit hors de portée des enfants. Comme l’explique la revue médicale Prescrire, « des éléments conduisent à la banalisation et à l’attrait pour les plus petits : un aspect d’emballage de bonbons ou de chewing-gum, des formes orales colorées, des arômes fruités ou à la menthe fraîche, un conditionnement en vrac ou des plaquettes transparentes ».

Les accidents sont heureusement peu fréquents (une dizaine notifiés chaque année aux centres antipoison français). Dans les deux tiers des cas, ils concernent des enfants âgés de moins de 4 ans. Les signes d’une intoxication à la nicotine sont principalement des vomissements, de la diarrhée, de la tachycardie (accélération du rythme cardiaque), une hausse de la pression artérielle, des tremblements des extrémités, et en cas de fortes doses, une perte de connaissance, des convulsions et une détresse respiratoire.

« Les adultes utilisant de la nicotine en aide au sevrage tabagique doivent être conscients que ces substituts sont dangereux pour les jeunes enfants. » Ces médicaments seront conservés dans des endroits inaccessibles pour eux et immédiatement jetés lorsqu’ils sont usagés.



Dernière mise à jour: juillet 2022
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