Allergie : comment savoir si on est allergique ?

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Pollens, piqûres d’insectes, poils de chat, cacahuètes, acariens… Les allergies s'accompagnent souvent d’une combinaison de symptômes. Comment savoir si on est allergique ?

Les symptômes peuvent être légers ou plus graves. Ils surviennent généralement quelques minutes après le contact avec l’agent allergène. Dans certains cas, ce délai peut être plus long : plusieurs heures voire deux à trois jours en cas d’allergie de contact. 

Voici une liste des principaux symptômes. 

Voir aussi l'article : Eczéma de contact : quelles substances peuvent provoquer une éruption cutanée ?

Symptômes d’une allergie

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  • Les yeuxdémangeaisons, yeux qui pleurent, gonflement des paupières, cernes. Ces symptômes peuvent indiquer une allergie au pollen (rhume des foins) ou aux acariens.
  • Les oreilles : démangeaisons dans le conduit auditif, écoulements, perte temporaire de l’audition, douleurs auriculaires.
  • Les voies respiratoires : nez bouché et/ou nez qui coule, éternuements, respiration sifflante, manque de souffle, toux, expectoration de mucosités. Ces symptômes sont fréquents en cas d’allergie au pollen ou aux acariens.
  • Le système digestif : vomissements, maux de ventre, problèmes intestinaux, manque d’appétit, production excessive de salive. Ces symptômes peuvent indiquer une allergie alimentaire. Les allergènes les plus connus sont les cacahuètes, les noix, le poisson, les crustacés et le lait de vache. Une allergie médicamenteuse (par exemple à la pénicilline) peut déclencher des réactions similaires. Les réactions allergiques aux médicaments et à la nourriture peuvent être très graves et provoquer un choc anaphylactique.
  • La peau : démangeaisons, éruption cutanée, gonflement. Ces symptômes peuvent indiquer une allergie alimentaire, une allergie au pollen ou une allergie de contact (allergies aux métaux comme le nickel, au caoutchouc (latex), aux cosmétiques, aux crèmes hormonales, aux sparadraps, etc).
  • Le système nerveux : irritabilité, léthargie, mal de tête.
  • Les symptômes généraux : œdème (par exemple gonflement des lèvres, des paupières, de la bouche ou de la gorge), troubles du sommeil, hyperactivité, fatigue, problèmes de concentration, douleurs articulaires, troubles de la croissance.

Voir aussi l'article : Le syndrome d’activation mastocytaire (SAMA), une source d’allergies

Réaction allergique grave : le choc anaphylactique

Dans certains cas, la réaction allergique ne se limite pas à un organe. Elle provoque un choc anaphylactique. L’ensemble du corps réagit à l’allergie. Les vaisseaux sanguins se dilatent. La tension artérielle chute. Le patient peut perdre connaissance voire mourir. Ces graves complications peuvent être déclenchées par n’importe quelle forme d’allergie, en particulier les piqûres de guêpes ou d'abeilles. L’injection d’un médicament auquel on est allergique peut aussi provoquer un choc anaphylactique.


Voir aussi l'article : Piqûre de guêpe ou d'abeille : que faire ?

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Bilan allergologique : les différents tests d'allergie

Pour savoir si vous souffrez d’une allergie. Votre médecin vous prescrira un bilan allergologique afin de l’identifier.

  • Patch test : Si le médecin suspecte une allergie de contact (en cas d’eczéma par exemple), vous effectuerez un patch test (test épicutané).  Cet examen permet d'observer une éventuelle réaction retardée sur la peau.
  • Prick test : Si le médecin soupçonne une allergie alimentaire ou une allergie des voies respiratoires (mites, acariens, pollens, etc.), il prescrira un prick test. Des extraits de différents agents allergènes sont piqués sous l’épiderme. Après 30 minutes, le médecin observe les réactions de la peau au niveau de ces petites piqûres. Un léger gonflement ou une rougeur peut confirmer la présence d’une allergie. 
  • Test RAST : Une prise de sang peut également déterminer la présence d’une allergie des voies respiratoires ou du système digestif. L’analyse de l'échantillon permettra d’identifier la présence d’anticorps spécifiques, les immunoglobulines appelées IgE. Ce test est un peu moins fiable que le « prick test ». 


Aucun test d'allergie ne donne un résultat clair à 100 % : un résultat négatif ne signifie pas nécessairement que vous ne souffrez pas d’allergie. C'est ce que l'on appelle un faux test négatif. De même, un résultat positif peut signifier qu’il y a bel et bien allergie mais que cette allergie n’est pas nécessairement celle qui provoque les symptômes.

Le test d’élimination/provocation est sans doute la méthode la plus efficace pour confirmer un diagnostic d’allergie. Dans un premier temps, le patient cesse tout contact avec l’allergène soupçonné (élimination). Lorsque les symptômes diminuent ou disparaissent, l’allergène est réintroduit. Si les symptômes réapparaissent, l’allergie peut être confirmée. Ce type de test doit TOUJOURS être réalisé sous la supervision d’un spécialiste, de préférence en milieu hospitalier. 


Voir aussi l'article : Prick test, intradermoréaction, patch test : comment ça fonctionne ?

Voir aussi l'article : Quelles solutions contre l'allergie au pollen ?

Source :
www.astma-en-allergiekoepel.be



Dernière mise à jour: mars 2023

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