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Une demi-heure d’activité physique, cinq fois par semaine, c’est l’objectif recommandé. Mais si on ne sait pas l’atteindre, en faire moins reste bénéfique.
Manque de temps, de volonté, problèmes de santé, de mobilité… : bien des raisons peuvent expliquer une insuffisance d’activité physique. Sans remettre en cause le bien-fondé du principe des « 150 minutes par semaine », de plus en plus de spécialistes considèrent que ceux qui ne sont pas en mesure d’y parvenir peuvent néanmoins tirer bénéfice d’une pratique moins intensive. Ceci a été démontré voici quelque temps auprès d’une très vaste population de personnes âgées de 50 à 70 ans, avec la conclusion qu’une heure d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine s’accompagnait d’effets positifs. Pas autant, répétons-le, que deux ou trois heures hebdomadaires, mais c’est bien mieux que… rien du tout.
Cette étude-ci (université de Lyon) a porté sur des seniors suivis pendant une bonne dizaine d’années. Elle confirme d’abord que le risque de mortalité prématurée baisse très sensiblement parmi ceux qui atteignent les recommandations (au moins cinq fois 30 minutes par semaine), mais ajoute que toute activité physique – régulière s’entend – apporte des bienfaits (marche soutenue, natation, vélo, gymnastique…), en s’appuyant sur une vie quotidienne active. Par ailleurs, les spécialistes insistent sur le fait qu’il n’est jamais trop tard pour s’y remettre : l’important est de lutter autant que possible contre la sédentarité, en fonction de ses possibilités. Le message : chaque occasion de bouger doit être mise à profit.
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