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Bien dormir permettrait au système immunitaire de se renforcer et ainsi d’être mieux armé pour combattre les germes.
La fonction du sommeil ne renvoie pas à la seule nécessité de se reposer. De nombreuses recherches ont mis en évidence son rôle clé sur bien d’autres plans, notamment la mémorisation ou la réparation cellulaire. L’effet sur le système immunitaire, les lignes de défense du corps contre les agressions, est souvent évoqué. Une équipe française (université de Montpellier) a exploré ce volet dans le cadre d’une étude qui a concerné quelque 9.000 adultes suivis pendant quatre ans. Deux paramètres ont été analysés : la qualité du sommeil et la consommation de médicaments anti-infectieux - antibiotiques, antiviraux, antifongiques et antiparasitaires -, sur base de données fournies par l’assurance maladie.
Les résultats, relayés par Le Point, montrent que « ceux qui dorment de la manière la plus efficiente sont moins souvent traités par des médicaments antifongiques et antiparasitaires ». Concernant les deux autres familles (antibiotiques et antiviraux), il est difficile de tirer des conclusions dans la mesure où la prescription de ces médicaments est plus « aléatoire », moins systématique et moins spécifique dans bien des cas : beaucoup d’infections virales ne sont pas soignées avec ce type de médicaments (pensons simplement au rhume), alors que les antibiotiques peuvent être prescrits à mauvais escient.
En tout cas, indiquent les chercheurs, leurs observations tendent à confirmer une association entre la qualité du sommeil et le risque infectieux (en relation avec l’efficacité du système immunitaire), un lien qui reste à mieux comprendre.
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