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Une courte séance d’activité physique permet de renforcer le processus de consolidation de la mémoire : les connexions cérébrales sont plus performantes.
Ces recherches se situent dans le prolongement d’autres travaux, qui avaient mis en évidence cette association entre la mémoire et l’activité physique. Ici, une équipe canadienne (université McGill) s’est intéressée à la mémoire procédurale (voir la vidéo ci-dessous), qui correspond à la mémoire des savoir-faire, des habiletés gestuelles, des automatismes… Sa fonction consiste à acquérir, enregistrer et utiliser les compétences motrices : jouer d’un instrument de musique, utiliser un outil, conduire une voiture, écrire, faire un sport… Progressivement, par la pratique, la mémoire améliore les performances jusqu’à créer des automatismes.
Les chercheurs ont soumis des volontaires à un apprentissage reposant sur la manipulation d’un joystick. Ensuite, la moitié des volontaires se sont reposés, alors que les autres ont pratiqué une activité physique (vélo stationnaire) pendant quinze minutes. Puis, tous ont été invités à répéter la « séquence joystick » 30, 60, 90 minutes, 8 heures et 24 heures après l’apprentissage. Deux examens ont été pratiqués avant la séance d’apprentissage et lors des répétitions : une électroencéphalograhie (EEG) et une électromyographie (EMG).
Premier élément : le « groupe exercice » obtient de meilleurs résultats lors des séances de répétition (habileté, fluidité…), et jusqu’à 24 h après l’apprentissage. Deux : les réactions cérébrales montrent une connectivité fonctionnelle et une cohérence cortico-musculaire plus efficaces, ce qui traduit un bénéfice de l’activité physique en termes de processus de consolidation de la mémoire, expliquent les auteurs. En fait, ce qu’il faut… retenir, à la lumière de ces données (et d’autres, antérieures), c’est qu’après une phase d’apprentissage, une courte séance d’activité physique renforce les capacités de mémorisation, encore consolidées par un bon sommeil.
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