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Sommeil : pour le cœur et le cerveau, c’est 6 à 8 heures par nuit

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Une durée de sommeil trop longue ou trop courte augmente le risque cardiovasculaire : l’idéal se situe entre 6 et 8 heures.
Il s’agit d’une confirmation, qui a le mérite de reposer sur des données solides. Une équipe grecque (Centre de chirurgie cardiaque Onassis) a croisé les données les plus significatives d’une dizaine d’études internationales réalisées ces dernières années, regroupant au total environ un million d’adultes. Ces études étaient de type prospectif, et donc plus fiables que les études rétrospectives, qui font appel à la mémoire des participants.
La méta-analyse (suivi moyen de dix ans) montre que par rapport aux personnes qui dorment entre 6 et 8 heures, celles qui dorment moins de 6 heures ou plus de 8 heures s’exposent à un risque sensiblement plus élevé d’événement cérébro (AVC) ou cardiovasculaire (infarctus…), respectivement de 33% et de 11%. Ceci tient compte des facteurs de risque classiques (tabac, sédentarité, mauvaise alimentation…).
Comment expliquer cette association ? Les auteurs renvoient à la régulation des processus métaboliques pendant le sommeil (glycémie, pression artérielle, inflammation…), qui pourrait être perturbée en cas de durée trop longue et, surtout, trop courte. Il est peu probable qu’un épisode isolé soit réellement néfaste : c’est l’accumulation qui doit être évitée. Pour cela, la mise en œuvre d’une bonne hygiène du sommeil est indispensable, comme des heures régulières de coucher et de réveil, l’évitement des boissons excitantes (alcool, café…) avant de se mettre au lit, tout en mangeant relativement léger le soir.