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Un enfant qui dort mal accroît ses risques d’obésité
news Génétique, alimentation déséquilibrée, sédentarité : ces facteurs de risque d’obésité de l’enfant et de l’adolescent (comme de l’adulte d’ailleurs) sont bien connus. Par contre, le rôle du – mauvais - sommeil l’est beaucoup moins. Une étude conduite par des chercheurs américains, attachés aux universités de Washington et de Californie, porte un éclairage instructif sur l’importance d’une bonne et longue nuit de repos dès le plus jeune âge.
Les auteurs ont examiné une série de données enregistrées, entre 1997 et 2002, auprès d’un panel de quelque 2000 enfants, âgés alors de 0 à 13 ans ; qu’ils ont croisées avec celles recueillies au terme d’une longue période de suivi. Ils ont observé qu’un tiers des mômes étaient soit en surpoids, soit obèses. Premier enseignement : lorsque le manque de sommeil affecte un tout jeune enfant (âgé moins de 5 ans), le risque de développer une obésité intervient à très court terme. Quand le sommeil est déficient à un âge plus avancé, le danger se manifeste par une probabilité accrue de passer d’un indice de masse corporelle (IMC) normal à un surpoids, ou d’un surpoids à une obésité, et ceci à une échéance plus éloignée que chez les tout petits. On notera que la sieste – qui n’est cependant pas à déconseiller – ne permet pas d’atténuer le risque. Autrement dit, les parents sont invités à accorder une grande attention à la durée de sommeil de leur enfant, surtout si celui-ci est en bas-âge. Mais répétons-le : l’obésité est un problème de comportement global.