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Le mauvais caractère n’est pas bon pour la santé
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L’excès de méfiance, l’hostilité, le mauvais caractère… : autant de traits de personnalité qui peuvent nuire à la santé.
C’est ce qu’a établi cette équipe de l’université de Montréal, composée de psychologues et de cardiologues. Les spécialistes ont suivi un groupe d’hommes et de femmes d’âge jeune à moyen. Les participants n’avaient pas d’antécédents médicaux sérieux. A intervalles réguliers, ils ont rempli un journal de bord dans lequel on leur a demandé de noter leurs émotions et leurs comportements. A l'entame et ensuite périodiquement, des analyses ont permis de dresser l'évolution de leur profil sanguin.
Que constate-t-on ? Que les tempéraments hostiles affichent des taux bien supérieurs de marqueurs de l’inflammation que l’on sait associés aux troubles cardiovasculaires. Et ceci vaut en particulier - mais pas seulement ! - pour les personnes jeunes (moins de 35 ans). Ce constat a été mis en évidence après avoir pris en considération d’autres facteurs de risque possibles.
Un élément particulièrement intéressant porte sur le fait qu’on ne parle pas ici d’hostilité disons pathologique. « Nous ne sommes pas dans l’agressivité ou la violence », explique l’une des psychologues. « Cette hostilité se présente plutôt sous la forme d’une méfiance excessive, d’une colère sourde, de médisance, de jalousies, de mesquineries, de rétention d’informations utiles à un collègue… En fait, il ne s’agit pas de personnalités foncièrement désagréables, absolument détestables ou rejetées socialement, mais d’individus assez bien intégrés qui font preuve d'un esprit négatif qui les ronge de l'intérieur, pour le dire comme cela. » Afin d’approfondir ces observations les chercheurs vont à présent étudier ces processus sur une population beaucoup plus large. Et surtout, pour le bien de tous, on se détend…