L’optimisme, un facteur de longue vie… et ça s'apprend
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Les personnes les plus optimistes peuvent espérer vivre bien plus longtemps que les autres. Et pour celles dont ce n’est pas la nature, des techniques peuvent aider à changer la donne.
En fait, indique Le Quotidien du Médecin, ces recherches confirment le rôle des facteurs psychologiques dans la longévité, et en particulier la très grande longévité, définie par le fait d’atteindre l’âge de 85 ans. Cette équipe américaine (université Harvard) rappelle d’abord que si le caractère optimiste intègre une composante génétique, il est aussi déterminé, et en grande partie, par des facteurs sociaux structurels, et surtout qu’il peut s’apprendre. A titre d’exemple, ils citent la méditation, les thérapies comportementales et cognitives, mais aussi les ateliers d’écriture.
Les chercheurs ont analysé des données concernant un peu plus de 70.000 hommes (41 à 90 ans à l’entame) et femmes (58 à 86 ans), suivis pendant de longues années. Leur degré d’optimisme a été déterminé au départ et ensuite à intervalles réguliers, sur base de plusieurs grilles d’évaluation scientifiquement bien validées. La Quotidien du Médecin explique : « Dans les deux sexes, on constate une association dose dépendante entre le degré d’optimisme et la longévité. Ainsi, les personnes les plus optimistes présentent une probabilité bien plus élevée d’atteindre les 85 ans : 1,5 fois pour les hommes et 1,7 fois pour les femmes ».
Cette association persiste après ajustement pour le statut socio-économique, l’état de santé physique et mentale, l’intégration sociale et le mode de vie (tabagisme, alimentation, alcool). Conclusion : « L’optimisme constitue un facteur potentiellement modifiable qui devrait être ciblé pour améliorer la santé et la longévité ».
Voir aussi l'article : Crise cardiaque : le rôle clé de l’optimisme