Trop manger pour ne pas… vexer !

news Même s’ils n’ont pas (très) faim, beaucoup d’entre nous vont (trop) manger dans le souci de ne pas contrarier ceux qui nous invitent.

Mises en bouche, hors d’œuvres, repasse du plat principal, encore un peu de dessert, OK pour un petit morceau de fromage… : pour faire plaisir à ses hôtes et/ou pour ne pas les contrarier, nombre d’entre nous sont enclins à manger et manger encore, même sans apprécier ce que l’on nous propose ou en n’ayant plus du tout faim. Et bien souvent, on regrette par la suite ce comportement.

Tout tient, en fait, à un phénomène de pression sociale, comme le montre cette expérience réunissant une centaine de participants (les résultats sont publiés dans le « Journal of Social and Clinical Psychology »). Pour schématiser, le « souci de plaire » a d’abord été évalué chez chacun des volontaires, qui ont ensuite été impliqués dans un scénario reposant sur la consommation de friandises. Il s’est avéré que les personnes les plus attentives aux réactions amicales/hostiles de leur entourage étaient également celles qui avaient avalé le plus de bonbons, même sans forcément les apprécier.

En cas de vie sociale bien remplie, avec multiplication des repas entre amis ou en famille, les auteurs recommandent de réfréner cette envie de plaire, ce besoin de ne pas vexer ; au risque, dans le cas contraire, de finir par se lasser de subir autant de contraintes, mais aussi de prendre progressivement du poids.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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