Tueries aux Etats-Unis : l’accès aux armes à feu, le vrai problème

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news Les psychiatres analysent les tueries de masse et s’interrogent sur le lien entre ces événements et la maladie mentale.

Un éditorial publié dans le journal américain de psychiatrie revient sur ces événements, qui ne représentent qu'une infime proportion des homicides commis chaque année aux Etats-Unis, mais dont le caractère terrifiant et spectaculaire suscite un énorme impact sur la perception par la population des risques liés au comportement de certains malades mentaux.

Des dérapages dramatiques


Les spécialistes rappellent d’abord que le risque de violence - de toute nature - est deux à trois fois plus élevé chez les patients atteints d’une grave pathologie psychiatrique (schizophrénie, dépression majeure, trouble bipolaire…). Ceci est significatif, mais pas autant que l’addiction à l’alcool ou à la drogue, qui multiplie par six ou sept la probabilité de passage à l’acte agressif.

Certes, commente le Dr Alain Cohen (Journal international de médecine), « les auteurs de tueries de masse – mass killings – manifestent probablement plus de troubles mentaux que d’autres criminels. Mais le problème de base, aux Etats-Unis, demeure celui du contrôle de la prolifération des armes à feu. La recherche sur leur impact n’est désormais plus qu’une fraction de ce qu’elle était au milieu des années 90, une tendance qui reflète le succès du puissant lobby des armes, qui n’entend pas restreindre la liberté d’en détenir à des fins d’autodéfense, malgré les dérapages dramatiques de cette politique ».

Source: The American Journal of Psychiatry (http://ajp.psychiatryonline)

Dernière mise à jour: août 2013

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