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La consommation d’alcool est-elle bénéfique pour les spermatozoïdes, et plus globalement pour la fertilité masculine ? Il semblerait que oui, mais évidemment à des doses faibles à modérées.
Les effets de l’alcool sur la santé sont controversés. Certaines études affirment que la moindre consommation augmente le risque de mortalité prématurée toutes causes confondues, alors que d’autres considèrent qu’une quantité modérée peut être positive, notamment pour la santé cardiovasculaire. Cette équipe italienne (Ospedale Maggiore Policlinico - Milan) s’est intéressée au sperme. L’étude a été conduite auprès de plusieurs centaines d’hommes, répartis en quatre groupes selon leur consommation habituelle d’alcool : jamais (10%), 1 à 3 unités par semaine (30%), 4 à 7 (30%), 8 et plus (30%).
Résultat : par rapport à une consommation égale ou inférieure à 1 à 3 verres par semaine, les paramètres spermatiques sont plus favorables dans le groupe 4 à 7 unités, en particulier pour ce qui concerne le nombre de spermatozoïdes et leur concentration. On observe une courbe en U : trop d’alcool (8 unités et davantage) nuit au sperme. « Ces données rejoignent celles d’autres travaux », indique l’un des auteurs. « La dose fait le poison : dans notre clinique de la fertilité, nous conseillons de limiter la consommation d’alcool, mais pas nécessairement de l’éviter ».
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