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Nos animaux nous aiment-ils d’amour ?
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Quels sentiments un chien, un chat, ou un autre animal domestique, ressent-il à l’égard de l’être humain ? Peut-on parler d’amour, ou s’agit-il d’autre chose ?
Les liens qui unissent l’homme et l’animal peuvent être extrêmement forts : attachement, fidélité, loyauté, affection…, mais amour ? Les scientifiques spécialisés dans le comportement animal sont divisés. Une étude française récente (Inra) montre que les aras élevés en captivité ressentent des « émotions positives » au contact de leur soigneur, dont le perroquet cherche à attirer l’attention en penchant la tête sur le côté ou en tirant sur ses vêtements. Une autre étude, poursuit Le Monde, indique que les chèvres préfèrent interagir avec « les visages joyeux » et fuient les attitudes grincheuses. Dans les deux cas, les spécialistes se limitent à parler d’émotions, mesurées par des paramètres physiologiques et qui ne durent qu’un instant, plutôt que de sentiments, qui vont au-delà d’une situation ponctuelle et renvoient vers un état de fond.
Pour alimenter le débat, on mentionnera ces deux études, l’une japonaise et l’autre britannique, qui prouvent qu’au contact de l’être humain, les chiens et les chats sécrètent de l’ocytocine, surnommée l’hormone de l’attachement, de l’affection, de… l’amour. Lorsqu’un chien est cajolé par « son » humain, son taux d’ocytocine peut faire un bond de… 57%. Chez le chat, l’augmentation ne serait que de 12%, ceci expliquant sans doute cela. Dans l’autre sens, le taux d’ocytocine grimpe aussi chez l’être humain au contact de son compagnon.
En fait, la science cherche à démontrer, à fournir des preuves, et ce n’est pas facile dans le domaine des sentiments, et le champ de recherche est encore balbutiant. Les plus prudents se limitent donc à parler d’ « émotions positives » ou d’ « attachement », mais pas (encore ?) d’amour. D’autres n’hésitent pas à franchir le pas. Et vous ?