news Le scarabée cuirassé diabolique est quasiment indestructible : il résiste à l’écrasement comme peu d’autres animaux. Son secret réside dans la structure de sa carapace, avec des particularités dont pourrait s'inspirer l'industrie.
Nosoderma Diabolicum vit dans les régions arides de l’ouest des Etats-Unis. Il présente cette particularité absolument remarquable de résister à un écrasement extrêmement puissant. Il serait même capable de survivre au passage d’une voiture. Ce tout petit coléoptère de 2 cm peut supporter une force de 145 newtons, soit approximativement 39.000 fois son poids. A titre de comparaison, cela correspondrait à une charge de 3510 tonnes pour un homme de 90 kg. Une sacrée armure face à ses prédateurs, incapables de croquer ou de percer ce bouclier.
Mais à quoi doit-il cette capacité ? Une équipe américaine (université de Californie) s’est attelée à percer le mystère en recourant à des techniques sophistiquées d’imagerie. Les chercheurs ont ainsi découvert que le scarabée dispose d’une paire d’ailes antérieures rigides, les élytres, qui agissent comme un exosquelette protecteur. Cette structure repose sur une série d’articulations s’emboîtant comme dans un puzzle, avec une forme complexe et une micro-disposition stratifiée qui durcissent l’armure. Particulièrement solide et rigide, les spécialistes ont reproduit la structure par impression 3 D et ils l’ont testée comme attache pour assembler des matériaux comme le plastique ou le métal.
Résultat : une résistance supérieure aux joints utilisés habituellement, notamment dans la conception des turbines de l’industrie aérospatiale. Autant dire que les espoirs sont grands de pouvoir développer de nouvelles pièces mécaniques inspirées du bouclier du scarabée diabolique.
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