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Enfant souffre-douleur : le calvaire
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Les enfants victimes de brimades de la part de leurs condisciples risquent, plus que les autres, d’exprimer leur détresse en s’automutilant.
La problématique est importante, d’autant qu’un quart des enfants scolarisés se plaindraient de faits de harcèlement physique et/ou psychologique imputables à leurs « camarades » d’école. Cette proportion a été établie au terme d’une enquête conduite au Royaume-Uni ; et s’il n’est pas acquis que son ampleur soit identique ailleurs, le phénomène reste préoccupant. Et ses répercussions sont loin d’être négligeables, lorsqu’on considère, en particulier, l’association avec des comportements d’automutilation.
Identifier les enfants à risque
Selon l’étude dont il est question ici (publiée dans le « British Medical Journal »), il s’avère que parmi les enfants âgés de 12 ans qui se sont automutilés, 56% étaient des souffre-douleur ; que cela ait été rapporté par leurs parents ou par eux-mêmes. Ces violences physiques et/ou psychologiques ne conduisent pas forcément – et heureusement d’ailleurs – à de tels extrêmes. En fait, les enfants les plus exposés à l’automutilation sont ceux dont « la voix est rarement écoutée », explique le Dr Roseline Péluchon (JIM), et « ils peuvent même craindre d’être punis s’ils parlent ».
En d’autres termes, « les auteurs expliquent en partie ce passage à l’acte par les difficultés que rencontrent ces enfants pour communiquer leur désarroi ». Identifier les enfants à risque apparaît donc essentiel, afin de les accompagner et de les amener à exprimer leur détresse autrement que par l’automutilation.