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Infarctus : méfiez-vous des coups de colère
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Les accès de colère augmentent fortement le risque de souffrir d’une crise cardiaque, et ceci est vrai aussi en cas d’effort physique intense.
Quelque 12.500 personnes victimes d’un infarctus du myocarde, réparties aux quatre coins du monde, ont été intégrées dans cette étude. Les chercheurs canadiens (université McMaster) ont déterminé si dans l’heure qui a précédé l’accident cardiaque, ces patients avaient connu un accès de colère et/ou une forte contrariété émotionnelle (oui pour 14%), ou s’ils avaient pratiqué une activité physique intense (oui dans les mêmes proportions). Après analyse, il s’avère que ces deux situations doublent le risque de crise cardiaque, et le triplent lorsqu’elles sont combinées. Cette constatation se maintient, à des degrés divers, quand on tient compte de paramètres comme la localisation géographique, le moment de la journée ou de la semaine, la prise de médicaments…
L’explication ? « L’effort physique et les émotions peuvent accélérer le rythme cardiaque, provoquer un rétrécissement - vasoconstriction - des vaisseaux et augmenter la pression artérielle », indiquent les spécialistes. « Ces réactions risquent de précipiter la rupture d’une plaque d’athérosclérose déjà fragilisée. » Cette plaque risque alors d’obstruer une artère coronaire, bloquant l’alimentation du cœur en sang, et donc en oxygène, ce qui conduit à l’infarctus.
Que peut-on en déduire ? D’abord, que les personnes colériques ont tout intérêt à apprendre à se maîtriser (méditation, relaxation, gestion du stress…). Ensuite, que l’activité physique reste un élément majeur et absolument incontournable de la prévention cardiovasculaire, mais qu’il ne faut jamais forcer et donc toujours pratiquer en fonction de ses capacités. Enfin, que le développement des « plaques » dans les artères est étroitement associé à des comportements néfastes, comme le tabagisme, une mauvaise alimentation ou la… sédentarité.