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Cancer du cerveau : l’effet protecteur des allergies
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Plus une personne est allergique, moins elle court de risques de développer un gliome, un type de tumeur du cerveau, affirme une équipe de chercheurs américains.
Les spécialistes ont analysé des données portant sur quelque 420 patients souffrant d’un gliome, qu’ils ont comparées avec celles de 600 personnes en bonne santé. L’intention consistait à déterminer la fréquence et le type d’allergies (saisonnière, poussières, animaux, médicaments, alimentation…) rencontrées dans ces deux groupes.
« D’autres études avaient mis en évidence une corrélation entre les allergies et le risque de gliome », explique le Pr Bridget Mc Carthy, de l’Université de l’Illinois. « Nos travaux confirment que les allergies sont protectrices et nous concluons que plus les allergies sont nombreuses, plus le sujet est protégé », le risque étant réduit jusqu'à 34%.
Piste d’explication : « Il existe une relation entre le système immunitaire des personnes allergiques et le risque de gliome », poursuit Bridget Mac Carthy. « Une étude complète des allergies et de l’utilisation d’antihistaminiques, avec l’identification de marqueurs biologiques, est essentielle pour mieux comprendre le mécanisme impliqué dans le développement de tumeurs au cerveau ».