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En fait, manger debout induit une mastication plus rapide, alors que l'attention est détournée (scènes de rue, vitrines de magasin, discussions...). Le cerveau ne reçoit plus les bonnes informations, lui indiquant qu'un vrai repas est en cours. Il assimilera cette nourriture à un en-cas et en demandera davantage afin d'être rassasié.
En d'autres termes, il est important de s'asseoir, de bien mâcher, afin de laisser le temps au cerveau de percevoir les sensations nécessaires. Ce qu'on pourrait appeler "manger en pleine conscience" en 2022.
Mais ça n'est pas tout, en 2019, une étude américaine publiée dans le Journal of Consumer Research (voire sources) a mis en évidence l'impact de la position debout sur le système vestibulaire (oreille interne) responsable de l'équilibre et de la posture.
Les expériences menées lors de l'étude ont montré que les sensations vestibulaires liées à la posture influençaient la perception gustative des aliments : la posture debout augmenterait le niveau de stress physique (lutter contre la gravité), ce qui diminuerait la sensibilité sensorielle. Résultat, les aliments au goût agréable ont été jugés moins bons par les personnes qui mangeaient debout, allant jusqu'à une perception altérée du goût et de la température des aliments.
Voir aussi l'article : Finger food : la mode de manger avec ses doigts
Source :
academic.oup.com
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