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Apnées du sommeil : le cancer est à l’affût

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Les troubles respiratoires sévères du sommeil exposent à un risque notablement accru de décès par cancer.
Sur les 1.500 adultes américains, suivis durant une vingtaine d’années dans le cadre de cette étude, un quart présentaient, à l’entame, des troubles respiratoires du sommeil d’une ampleur variable (légers pour 15%, modérés pour 6% et sévères pour 4%). Les chercheurs (université du Wisconsin) les ont « classés » sur base d’une échelle standard (index apnée-hypopnée). Un éventail de facteurs de risque ont été « neutralisés » (IMC, alcool, tabac, activité physique, diabète…), afin d’isoler l’impact des troubles respiratoires du sommeil. Le constat est clair : le risque de cancer augmente parallèlement – et notablement - à leur degré de sévérité.
L’explication ? Des apports en oxygène insuffisants, qui favoriseraient la croissance tumorale. En tout état de cause, la conclusion va de soi : ces troubles doivent être pris en charge aussi tôt et aussi énergiquement que possible.
Ces travaux ont été publiés dans la revue « American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine ».