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Le changement climatique vire à l’obsession
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Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) doivent désormais composer avec les angoisses liées au changement climatique.
Ces observations sont formulées par une équipe spécialisée dans les troubles anxieux, et attachée à l’université de Sidney (Australie). Elle rapporte l’émergence croissante de TOC engendrés par la crainte des bouleversements climatiques, qui suscite chez les patients un comportement singulier. Leurs inquiétudes les plus fréquentes sont – logiquement - relatives à l’environnement, et en particulier à l’électricité, à l’eau, et au gaspillage énergétique. Certains sont accablés par le sort des animaux frappés par la sécheresse ; d’autres par les dommages à l’habitat causés par les fissures, les fuites, les problèmes de toiture ou encore la présence de termites.
Une empreinte minimale sur la planète
En réaction à ces pensées obsessionnelles, les sujets développent divers TOC de vérification (compulsion) : ils s’assurent continuellement, à de multiples reprises, que l’animal de compagnie a bien reçu son bol d’eau, que les interrupteurs fonctionnent correctement, que les tuyaux d’eau ne fuient pas, que les robinets sont bien fermés, ou que les structures en bois sont exemptes d’insectes.
Comme l’indique le Dr Alain Cohen (JIM), les psychiatres mettent en évidence « une préoccupation spécifique pour l’environnement, où les rituels sont censés s’inscrire dans la recherche d’une « empreinte minimale sur la planète ». Ou alors dans une réponse à des phénomènes prétendument « induits par les effets négatifs du changement climatique » : sécheresse, incendies, inondations… ». Ce nouveau type de pensées obsessionnelles est donc à intégrer dans la prise en charge des TOC.
Un article sur le sujet a été publié dans la revue « Australian and New Zealand Journal of Psychiatry ».