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Le petit déjeuner, carburant du cerveau de l'enfant
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Trop d’enfants ne mangent pas, ou pas assez, avant de partir à l’école. Cela peut avoir des conséquences très néfastes pour l’apprentissage.
Cette étude a été réalisée en Australie, dans des écoles primaires et secondaires de zones urbaines et rurales. Les données chiffrées (proportion d’enfants qui ne mangent pas le matin, différences entre ville et campagne…) ne sont sans doute pas extrapolables, telles quelles, à d’autres régions du monde. Par contre, les conséquences pour les élèves qui arrivent en classe l’estomac vide s’appliquent certainement partout ailleurs.
Dans le cadre de cette enquête, les enseignants soulignent que ces enfants présentent de réelles difficultés sur quatre plans, et qui les pénalisent fortement : concentration (surtout), somnolence, apprentissage et comportement. Lorsqu’on leur demande d’évaluer concrètement les répercussions de la faim sur les performances scolaires, les professeurs considèrent que ce sont plusieurs heures d’apprentissage qui sont perdues chaque semaine, alors que ces enfants sont plus susceptibles d’arriver en retard, de s’absenter sans raison valable, de présenter des problèmes de santé, voire même d’abandonner leur scolarité.
Ces constats rejoignent ceux d’autres études, qui insistent sur l’importance du petit déjeuner pour la santé autant physique que mentale (ici en termes d’apprentissage) de l’enfant.
Voir aussi l'article : En arrivant à l’école, trop d’enfants sont déshydratés