Sauter le petit déjeuner : un vrai risque
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En cas de surpoids, la tentation peut être grande de faire l’impasse sur le petit déjeuner pour « économiser » quelques calories. C’est une erreur.
L’importance du petit déjeuner a été démontrée à de multiples reprises, au point de le considérer comme le repas le plus important de la journée. Cette étude ajoute un nouvel élément, portant cette fois sur des femmes en excès de poids (modéré ou important). L’intention des spécialistes de l’université du Colorado consistait à évaluer dans quelle mesure le fait de sauter le petit déjeuner influait sur la glycémie (le taux de sucre dans le sang) et sur la résistance à l’insuline (l’hormone qui aide le sucre à pénétrer dans les cellules). En ligne de mire : le diabète de type 2 (DT2), puisqu’une élévation chronique de la glycémie et de la résistance à l’insuline induisent une forte augmentation du risque.
Des conséquences pendant plusieurs heures
Des volontaires ont participé à des tests étalés sur deux jours, organisés à un mois d’intervalle : petit déjeuner lors de la première session, mais pas lors de la seconde. A chaque fois, un repas standard était proposé quatre heures plus tard. Des échantillons de sang ont ensuite été prélevés toutes les trente minutes, durant trois heures. S’il est normal que la glycémie grimpe après avoir mangé, le résultat montre cependant que la résistance à l’insuline et la glycémie après le repas de midi sont beaucoup plus élevées et tenaces en cas d’absence de petit déjeuner. Et si cette situation se reproduit, devient chronique, le diabète trouve un terrain idéal pour se développer.
En d’autres termes, pour cette raison comme pour d’autres, il ne faut jamais sauter le petit déjeuner, que l’on présente ou non un excès de poids.