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Quand le corps n'en peut plus, inutile d'insister !
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Une étude réalisée auprès d’enfants scolarisés semble appuyer la thèse que la dépense énergétique que nous pouvons consentir est génétiquement « plafonnée ».
La démarche de ces chercheurs britanniques consistait à déterminer dans quelle mesure la promotion du sport à l’école permettait d’augmenter, de manière significative, l’activité physique globale (en milieu scolaire et en dehors) ; et de contribuer ainsi, notamment, à la prévention de l’obésité.
Quelque deux cents élèves, âgés de 8 à 10 ans, ont été recrutés dans trois écoles du sud de l’Angleterre : la première avait développé un environnement propice au sport (environ neuf heures d’activité physique par semaine), contrairement aux deux autres (2,4 h et 1,7 h, respectivement). L’activité physique totale des enfants, sur la journée, a été mesurée à l’aide d’un accéléromètre ajusté à la ceinture.
La dépense énergétique, génétiquement programmée
Dans un article publié par la revue « International Journal of Obesity », les auteurs observent d’abord, et c’est on ne peut plus logique, que les enfants fréquentant l’établissement « sportif » bénéficiaient, durant les heures de scolarité, d’une activité physique supérieure de 64% aux élèves des écoles « sédentaires ». Mais, mais… Renversement de situation en dehors du milieu scolaire, avec une activité physique 55% supérieure chez les enfants des écoles peu sportives. Et tout dans tout, aucune différence notable n’a été observée entre les trois groupes, en termes de dépense physique sur la journée.
Ainsi que l’explique le Dr Rodi Courie, du « Journal international de médecine » (JIM), « selon les auteurs, toute activité physique imposée ou suggérée aux enfants à un moment donné est compensée par une diminution de l’activité physique à un autre moment ». Ce qui rendrait crédible une hypothèse avancée voici quelques années (baptisée Activitystat Hypothesis), qui voudrait que la dépense énergétique totale fournie par un individu soit « génétiquement programmée ». Autrement dit, il ne faut pas lui en demander plus que ce qu’il peut donner.
« En pratique, il ne s’agit pas de remettre en cause l’intérêt qu’il y a à encourager l’activité physique », poursuit le Dr Courie, « mais de savoir si la solution ne se trouverait pas ailleurs que dans des moyens intuitifs (et coûteux !), tel que la modification de l’environnement », en l’occurrence en milieu scolaire. Cette étude, couplée à l’Activitystat Hypothesis, « ouvre la voie à une réflexion plus scientifique qui pourrait mener à terme à une solution efficace ».