Etes-vous l’un des patients préférés de votre médecin ?

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news Les médecins généralistes nouent des relations plus étroites avec certains patients, sans que cela crée du favoritisme ou pénalise les patients plus « difficiles ».

Selon cette étude américaine (université Johns Hopkins), l’écrasante majorité des généralistes concèdent qu’ils entretiennent des rapports privilégiés avec une partie de leurs patients. Souvent, ce sont des personnes que le médecin suit depuis une longue période et/ou qui sont soignées pour une maladie chronique.

Ce rapprochement mutuel renforce évidemment la relation médecin – patient, qui bénéficie à l’un et à l’autre. Ainsi, les médecins indiquent notamment que ce genre de contact « enrichit la journée ». Ceci plaide pour la fidélité à un généraliste référent, avec alors une confiance mutuelle, une capacité d’échange, une réelle interaction. Ces éléments sont importants lors de la prise de décision, concernant en particulier le traitement (médicaments, adaptation du mode de vie...) : si le patient se sent vraiment impliqué, il est probable qu’il fera preuve d’une meilleure adhésion.

La relation reste dans un cadre professionnel


Mais les médecins interrogés lors de cette enquête insistent sur le fait qu’ils font très attention à ne pas pénaliser les patients difficiles, ou avec lesquels ils ont moins d’affinités. Leur accorder la même attention diagnostique et thérapeutique, la même qualité des soins, constitue d’ailleurs « un défi intéressant », disent certains généralistes, qui estiment que les patients « préférés » et les patients « compliqués » forment un ensemble enrichissant. D’autant qu’au fil du temps, nombre de ces patients difficiles deviennent à leur tour des préférés, ce qui confirme l’importance de la relation sur la durée.

On ajoutera que la sympathie qui se noue au cabinet du médecin… reste la plupart du temps dans ce cadre : il est rare que la relation entre le médecin et le patient sorte de ce contexte et qu’ils socialisent dans un autre environnement, et en tout cas cela ne concerne qu’une proportion extrêmement faible d’entre eux.

Voir aussi l'article : Pour votre bien, soyez sympa avec votre médecin

Source: Patient Education and Counseling (www.journals.elsevier.com/p)

Dernière mise à jour: septembre 2016
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