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Comment l’intelligence évolue avec l’âge
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Certaines capacités cérébrales culminent à un âge jeune, alors que d’autres s’améliorent au fil de l’existence.
Comme l’explique en substance Le Figaro, « ce qu’on appelle l’intelligence est en réalité le résultat de nombreuses facultés mentales superposées, et elles n’évoluent pas comme un tout, avec une courbe croissante, un pic, puis un déclin. Ces facettes ne vieillissent pas de la même façon, certaines ne faisant même que s’améliorer au fil des années ».
Des psychologues américains (Massachusetts Institute of Technology) ont exploré cela en analysant les données de tests (QI, mémoire, langage…) réalisés par quelque 50.000 personnes âgées de 10 à 89 ans, en tenant compte de toutes les capacités nécessaires à la résolution des exercices, avec un champ qui couvre autant l’arithmétique que la perception des émotions.
Plusieurs observations se dégagent.
• L’intelligence fluide. Elle intègre notamment les capacités de mémoire à court terme, la vitesse et le codage (par exemple remplacer des nombres par des symboles dans un laps de temps limité). Elle serait optimale vers 19 – 20 ans et déclinerait ensuite rapidement. En fait, ces facultés cognitives rapides sont maximales de plus en plus tôt avec la généralisation d’Internet et des jeux vidéo.
• L’intelligence cristallisée. Elle se construit par l’accumulation de savoirs et d’expériences : on l’évalue par des tests de vocabulaire, de culture générale, de compréhension… Elle s’améliore tout au long de l’existence, elle peut être entretenue (lecture, exercices mentaux…), et elle ne chute qu’avec la sénilité. Nous apprenons toujours, même si la mémoire peut s’affaiblir.
• L’intelligence émotionnelle. Dans cette étude, elle a été mesurée par la capacité à reconnaître l’émotion ressentie par un individu en ne regardant que ses yeux. Il semblerait qu’elle culmine à l’approche de la cinquantaine et ne décroît ensuite que très lentement.
D’autres facultés ne relèvent pas de ces catégories. Il en va ainsi notamment de la mémoire de travail (stockage temporaire d’informations, traitement et réaction face à un problème) : les meilleurs résultats sont obtenus entre 25 et 35 ans. Idem pour certaines tâches d’analyse de situation. En fait, explique l’un des chercheurs, « nous sommes plutôt ignorants dans les domaines du développement intellectuel et du vieillissement : cet axe de recherche est encore récent et beaucoup d’autres découvertes s’annoncent ».